Thursday 3 July 2014

syria: bbc says uk planned to train 100,000 rebels

.
http://www.bbc.com/news/uk-28148943

UK planned to train and equip 100,000 rebels 

Nick Hopkins, 3 July 2014

The UK drew up plans to train and equip a 100,000-strong Syrian rebel army to defeat President Bashar al-Assad, BBC Newsnight can reveal.  The secret initiative, put forward two years ago, was the brainchild of the then most senior UK military officer, General Sir David Richards.  It was considered by the PM and the National Security Council, as well as US officials, but was deemed too risky.  The UK government did not respond to a request for comment.  Lord Richards, as he is now, believed his proposal could stem the civilian bloodshed in Syria as rebels fought troops loyal to Mr Assad.  The idea was considered by David Cameron and Dominic Grieve, the attorney general, and sent to the National Security Council, Whitehall sources said.

It was also put to senior figures in Washington, including General Martin Dempsey, the US's most senior military officer.  While it was thought to be too radical at the time, US President Barack Obama said last week he was seeking $500m (£291m) funding to train Syrian rebels - an echo of Lord Richards' plan.  Insiders have told BBC Newsnight that Lord Richards, then chief of the defence staff but since retired from the military, warned Downing Street there were only two ways to end the Syrian civil war quickly - to let President Assad win, or to defeat him. 

'Extract, equip, train'

With ministers having pledged not to commit British "boots on the ground", his initiative proposed vetting and training a substantial army of moderate Syrian rebels at bases in Turkey and Jordan.  Mr Cameron was told the "extract, equip, train" plan would involve an international coalition.  It would take a year, but this would buy time for an alternative Syrian government to be formed in exile, the PM was told.

Once the Syrian force was ready, it would march on Damascus, with the cover of fighter jets from the West and Gulf allies.  The plan envisaged a "shock and awe" campaign, similar to the one that routed Saddam's military in 2003, but spearheaded by Syrians. 

'Chemical weapons' 

Though the plan was put to one side at the time, Mr Cameron was later persuaded to consider military action when evidence emerged of chemical weapons use in Syria.  However, MPs voted against giving authority for a direct intervention last August.  The US and UK accused the Assad government of being behind the attacks, but Damascus blamed rebel groups.

 (...)


 
 

Wednesday 25 June 2014

france: le systeme centralise, clienteliste et corporatiste a vecu

.
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/06/20/31001-20140620ARTFIG00224-france-les-scenarios-de-la-catastrophe.php#auteur

France : les scénarios de la catastrophe

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - La France est-elle une cocotte-minute sur le point d'exploser. C'est ce que pense l'essayiste Serge Federbusch. Dans Français, prêts pour votre prochaine révolution ?, il décrit les trois scénarios de notre avenir proche. Deux sont catastrophiques. Le pire, c'est que c'est crédible!

20/06/2014
Propos recueillis par Guillaume Perrault

Ancien élève de l'Ecole nationale d'administration, Serge Federbusch est magistrat administratif. Il a travaillé pour le ministère des finances, le quai d'Orsay et la ville de Paris. Président du Parti des Libertés, ancien élu du Xe arrondissement de Paris, Serge Federbusch anime Delanopolis, site d'information satirique consacrée à la vie politique dans la capitale.
Français, prêts pour votre prochaine révolution? , est publié chez Ixelles éditions (271 p., 17,90€).

LE FIGARO: en quoi la France de 2014 vous paraît présenter des analogies avec les cas d'effondrement par désagrégation interne que la France a connus?
 
Les analogies sont nombreuses. Le déficit et la dette publics représentent à peu près les mêmes masses financières, par rapport à la richesse du pays, qu'en 1788. La crise budgétaire est ouverte et rien ne semble pouvoir l'enrayer. Le gouvernement a perdu sa souveraineté, son autonomie, en matière de politique monétaire et financière. En 1788, on subissait encore la conséquence de la banqueroute de Law, près de 70 ans plus tôt. Calonne, qui s'était essayé à manipuler le titrage en or des louis et ducats, avait été accusé de fraude, presque de crime contre le bien public. De nos jours, l'Etat est dépendant des décisions de Bruxelles et de la Banque centrale européenne. Hier comme aujourd'hui, la perte de crédit et de prestige du souverain et de son gouvernement sont considérables. L'affaire du collier de la reine avait beaucoup miné l'autorité royale. Quantité de libellistes écrivaient sous le manteau des textes d'une hostilité farouche au roi et à la reine. De même, aujourd'hui, nombre de blogueurs critiquent le pouvoir. Les journalistes ne sont plus ni écoutés ni respectés, mais au contraire pris à partie. La frustration générale de l'opinion, la montée du chômage, la stagnation du pouvoir d'achat par habitant depuis bientôt dix ans se constatent aux deux époques. Comme en 1788, le pouvoir n'est plus obéi ni respecté. La paralysie de l'Etat s'aggrave de mois en mois. Il n'est même plus capable de régler une question aussi secondaire que celle des portiques écotaxe. Le système centralisé, clientéliste et corporatiste a vécu, en 2014 comme en 1788. Reste à savoir d'où viendra l'étincelle. Je pense que ce sera la crise de l'euro ou une dissolution ratée, ou encore les deux à la fois, qui rendront le pays ingouvernable.

La France, écrivez-vous, a «cherché à tirer parti des avantages de la 3e révolution industrielle (…) sans en payer le prix»: en quoi?
 
Depuis plus de trente ans, les Français sont atteints de schizophrénie. Comme consommateurs, ils bénéficient de la baisse du prix de nombreux biens et services grâce à ce qu'on nomme «mondialisation». Comme producteurs, nombre d'entre eux ont vu leurs emplois disparaître ou leurs salaires stagner du fait de la concurrence internationale. Jusqu'à présent, la France a plus ou moins réussi à avoir le beurre et l'argent du beurre. Le développement de l'emploi public et de la dette a permis à une large majorité de la population de bénéficier de cette situation davantage qu'elle n'en souffrait. Mais aujourd'hui, il faudrait commencer à rembourser. Et le système ne tient que parce que les prêteurs pensent que, derrière la France, il y a la discipline germanique qui nous protège. Mais c'est un baril de poudre près d'un brasier.

Vous n'êtes pas tendre pour la haute fonction publique, vous qui avez fait l'Ena…
 
La France souffre d'une boursouflure du système politico-administratif français dans ses rapports avec les corporations. Le noyau du système dirigeant est une sorte de duopole qui comprend élus à vie et hauts fonctionnaires. Ils s'appuient sur une administration dilatée et gouvernent par des accords avec les corporations et les cadres des grandes entreprises. Mais les dirigeants de ces deux dernières sont plus solidement installés que les politiciens, ce qui finit par fragiliser l'Etat. On retrouve ici un trait commun à tous les régimes français depuis plus de deux siècles: il est difficile de concilier gouvernement centralisé, régime économique libéral et parlementarisme de circonscriptions. S'y substitue donc un dialogue direct entre pouvoir exécutif et corporations qui finit par être paralysant car il n'existe pas d'arbitre légitime à leurs inévitables désaccords. C'est ce qui explique, au fond, les déboires actuels de Hollande qui affronte le stade terminal de cette évolution délétère.

Bruxelles: bouc émissaire de nos difficultés ou vrai coupable?
 
Les deux, forcément! L'Etat s'est servi du prétexte européen pour tenter de résister à certaines pressions corporatistes et a trouvé des subventions allemandes repeintes aux couleurs de l'Europe pour faciliter les délicates mutations du monde rural français. Par la suite, le marché financier européen a permis d'obtenir des financements plus abondants et de s'endetter à moindre coût. Mais le prix à payer était la monnaie unique. Sinon les marchés auraient continué à attaquer le franc, la peseta et le lire en faisant monter le mark. Aujourd'hui, l'euro agit comme un noeud coulant autour de l'économie française. Toute réforme de structure «vertueuse» est rendue vaine par la montée du taux de change de l'euro qu'elle entraîne. En effet, les marchés en espèrent un redressement budgétaire dans la zone euro, qui contraste avec la situation américaine, anglaise ou japonaise. Nous sommes entrés dans l'euro avec un taux de change du franc surévalué. Les Allemands, qui d'ailleurs jouent des délocalisations en Europe de l'Est pour améliorer leur compétitivité, ont pu dès le départ accroître la productivité de leur industrie. Depuis plus de dix ans, ils progressent surtout aux dépens des économies sud européennes, notamment celle de la France. Cette situation est perverse et sans issue.

Vous imaginez trois scénarios pour l'avenir proche. Le premier: Hollande est un nouveau Louis XVI. Que pourrait-il se passer?
 
C'est un scénario tout à fait plausible. Face à l'échec quasi assuré des mesures de redressement budgétaire, entre autre en raison de la persistance d'un euro surévalué qui déprime l'activité, Hollande, tôt ou tard, sera sommé de mettre en oeuvre de vraies mesures d'austérité. Il ne le voudra ni ne le pourra car un nombre croissant de députés socialistes préfèreront «tomber à gauche», comme on disait sous la Quatrième République. Du reste, Hollande se dira que sa seule chance d'être réélu est une cohabitation. Comme le niveau atteint par le Front national conduira à de nombreuses triangulaires, la victoire de l'UMP sera étriquée. Si la droite est maligne d'ailleurs, elle refusera de constituer un gouvernement tant qu'Hollande n'aura pas démissionné. Bref, on sera en pleine crise de régime avec un budget en capilotade. Rien ne s'opposera plus à une remontée des taux d'intérêt et une spirale de troubles politiques, économiques et sociaux. Les prétextes à une explosion ne manqueront pas: regardez déjà du côté de la SNCF, des banlieues ou des intermittents.

Rêvons un peu: un de Gaulle se présente. Quelle feuille de route lui donnez-vous?
 
Terminer ce qui a été commencé en 1958 et 1962 avec les moyens nouveaux dont dispose la démocratie. S'appuyer sur un recours régulier au référendum, diminuer drastiquement le nombre d'élus et surtout empêcher que quelqu'un vive toute sa vie de politique. Réformer la chose publique pour réduire le poids de l'Etat, libéraliser au maximum le fonctionnement de l'économie et, dans l'immédiat, taper du poing sur la table pour que l'euro se déprécie d'au moins 40 % faute de quoi tout ceci ne sera pas possible. Si nos partenaires refusent, il faudra quitter l'euro, quelle qu'en soit la difficulté. C'est une question de survie. Ou alors, préparez-vous à la guerre civile: je ne pense pas que Marine Le Pen soit en mesure de faire face à cette situation avec un programme inspiré de celui du parti communiste des années 1970 et alors qu'une part très importante de la population est prête à l'affronter durement.

Le scénario catastrophe: un régime autoritaire, fût-il éclairé, à savoir un nouveau Napoléon III. En quoi cette hypothèse n'est pas à exclure?
 
La nature politique a horreur du vide. Il faut bien que la société fonctionne et les esprits me semblent d'ailleurs, aujourd'hui, étrangement en attente d'une reprise en main ferme par le pouvoir. Ce n'est pas étranger au succès qu'avait connu Sarkozy en 2007. La France est restée frustrée de ce candidat dont le mandat semble avoir bifurqué, un quart d'heure et cinquante mètres de marche après son élection, d'une procession gaullienne sur les Champs Elysées à un pot entre amis au Fouquet's.

Friday 7 March 2014

giulietto chiesa: si deve vendere l'italia

.
http://www.ilsussidiario.net/News/Politica/2014/3/5/RETROSCENA-Giulietto-Chiesa-Renzi-lo-hanno-voluto-gli-Usa-per-vendere-l-Italia/475958/

RETROSCENA/ Giulietto Chiesa: Renzi lo hanno voluto gli Usa per vendere l'Italia  

5 marzo 2014


Intervista a Giulietto Chiesa

"È tutto spettacolo". Così Giulietto Chiesa, giornalista e politico storicamente di sinistra, commenta l'operazione Renzi, spinto a Palazzo Chigi dalla mano degli States per rispondere agli interessi di Wall Street e per amicarsi Italia, preziosa pedina, nello scacchiere che vede contrapposti gli Usa alla Germania della Merkel. "Io credo che Renzi sia la persona più adatta per fare una politica filoamericana. D’altronde lo ha rivelato lui stesso quando si è paragonato a Tony Blair, che è stato un servo degli Stati Uniti" continua Chiesa.

Dietro l’ascesa di Matteo Renzi a Palazzo Chigi non c’è solo De Benedetti. Pare che una spinta importante sia arrivata anche dagli States, direttamente dalla Casa Bianca…

Io credo che Renzi sia la persona più adatta per fare una politica filoamericana. D’altronde lo ha rivelato lui stesso, senza esitazioni, quando si è paragonato a Tony Blair, che è stato un servo degli Stati Uniti: se lo vuole imitare vuol dire che ha questa intenzione. Del resto il personaggio, per come si presenta, punta molto in alto e siccome i padroni universali stanno là, dalle parti di Wall Street, immagino che voglia puntare proprio verso quella direzione. È dunque facile capire perché Obama è ben felice che Renzi sia al potere (e che possibilmente vi rimanga).

Prima c’era Letta che è sempre stato etichettato come l’uomo delle banche; a un certo punto non è più andato bene. Perché?

Enrico Letta era un uomo della vecchia guardia. Bisogna fare attenzione ai particolari: Letta, a differenza di Obama, è andato a Sochi. Queste cose, per chi ha il comando, sono molto interessanti; si misurano tra di loro con i dettagli. Letta ha fatto un errore a partecipare alle Olimpiadi invernali in Russia: ma come? Cosa ci è andato a fare? Non si devono fare queste cose... Renzi non ci sarebbe mai andato, ecco la differenza. Da queste piccole cose si possono capire le preferenze dei padroni del vapore, che un tempo erano più duttili e civili e adesso, invece, stanno diventando sempre più prepotenti, pretendendo servitori molto più fedeli.

Renzi, come uomo "scelto" dagli Stati Uniti, va collocato nel puzzle dello scontro politico economico Germania-Usa? Obama, più volte, ha criticato la linea Merkel…

Io penso che lo scontro Germania-Stati Uniti sia in corso da tempo ed entrambi i Paesi fanno i propri rispettivi interessi. Siccome la Germania è molto forte in Europa, se io fossi al posto di Obama cercherei di accerchiarla, togliendole ogni aiutante di campo, isolandola. È un’operazione, ripeto, in corso da tempo. Per esempio...

Prego.

La guerra di Libia è stato un episodio in cui i grandi alleati americani, Francia e Gran Bretagna, si sono messi in campo, mentre la Merkel non è andata in Libia a combattere al fianco degli Usa e della Nato. Il terzo protagonista europeo – di un certo peso economico e storico – è l'Italia. Conquistare pienamente l'Italia in una visione esclusivamente atlantica è una mossa che può avere un grande significato per il futuro. E io credo che a Washington stiano pensando proprio a questo.

Dunque Renzi come pedina fondamentale in questo scacchiere di rapporti di forza?

Io non ho un solo documento a sostegno di questa tesi – sono cose che rimangono all’interno di colloqui segretissimi –, ma la mia impressione generale è che se Enrico Letta fosse uguale a Renzi non lo avrebbero certo cambiato; lo hanno fatto perché Renzi è molto più filo-americano.

Dovrà dare qualcosa in cambio?

È al potere con tutti i vantaggi del caso. Lo scambio è: "tu stai al potere e noi facciamo quello che vogliamo fare". In questi casi non è mai questione di gratitudine: quanto dai, tanto avrai…

Qualche settimana fa il Financial Times e il Wall Street Journal hanno speso belle parole per Renzi. Ultimamente il fondo (americano) Blackstone ha acquistato partecipazioni in Versace e Intesa San Paolo e il magnate (americano) George Soros il 5% di Immobiliare grande distribuzione. È un caso?

Mi sembra che, appunto, siano tutti elementi che vadano in questa direzione. I grandi proprietari universali – come li chiama Luciano Gallino – si consultano, si parlano e si danno segnali. Ecco, questi sono tutti segnali in questo senso: maggiore simpatia e sicurezza verso un governo (meno tedesco e più americano) che dà garanzie più precise e complete.

Quello degli Stati Uniti potrebbe essere una sorta di nuovo "Piano Marshall"?

Ma qui non c'è alcuna politica di investimenti a difesa della libertà. Adesso si devono fare le privatizzazioni, a questo starà pensando il nostro premier. Si deve vendere l'Italia: questo è il progetto. I grossi pescecani della finanza aspettano proprio questo. A dire il vero, lo aveva detto anche Letta, ma siamo al discorso di prima: ci sono quelli che eseguono gli ordini senza tirare le briglie e chi – poco gradito – le tira. Semmai...

Dica.

L’unico Piano Marshall possibile in questo momento sarebbe cambiare le regole della finanza internazionale: mettere fuori legge gli off-shore, congelare per i prossimi 50 anni un'ingente massa di derivati e così via. Insomma, tutta una serie di medicine – inevitabili e inesorabili – che naturalmente modificherebbero il quadro degli equilibri finanziari a svantaggio di Wall Street, motivo per il quale non si faranno mai.

Cosa si farà invece?

All’ordine del giorno, ribadisco, ci sono le immediate privatizzazioni di quasi tutto il patrimonio industriale (e anche immobiliare e artistico-culturale) italiano: è questo che ci dobbiamo aspettare secondo la strategia dei 50 miliardi del Fiscal Compact. Gli orizzonti sono questi. Renzi è qui per eseguire i compiti che furono assegnati a Mario Monti.

È un bene o un male per l’Italia?

Se ci si riferisce alla finanza internazionale è un bene, ma se ci si riferisce alla condizione umana e materiale del popolo italiano è un male. Non può essere un fatto positivo, la gente si aspetta tutt'altro. Naturalmente molti non hanno ancora capito, perché le dinamiche mediatiche con le quali si promuovono queste operazioni convincono milioni di persone che questo sia un uomo nuovo, giovane e affascinante che mette otto donne del governo. Figuriamoci...

Il suo giudizio è dunque negativo.

È tutto uno spettacolo, e la gente, che non ne conosce le regole, ci casca. Poi piange, a danno fatto. Nell'immediato Renzi prenderà un sacco di voti, tutti dovuti alla speranza disperata della gente di cavarsela. Una volta per svelare gli altarini ci volevano 5 o 6 anni, oggi in molto meno tempo: fra un anno saremo già lì a fare i conti. L’accelerazione della crisi rende il tutto molto trasparente...

Fabio Franchini

Thursday 13 February 2014

italia: e ora legalizzare la cannabis

.
http://ilmanifesto.it/una-sentenza-stupefacente/
http://www.radicali.it/rassegna-stampa/una-sentenza-stupefacente

Una sentenza stupefacente

Eleonora Martini,
12.2.2014


La Consulta boccia la Fini-Giovanardi: incostituzionale. Illegittima la conversione parlamentare del decreto sulle Olimpiadi di Torino. «E ora legalizzare la cannabis» Lo chiedono i Radicali mentre il Pd apre a una vera riforma della legislazione sulle sostanze

  Inco­sti­tu­zio­nale. La legge Fini-Giovanardi è stata spaz­zata via dalla Con­sulta e non, come avrebbe dovuto essere, dalla poli­tica, dopo otto anni di pene abnormi che nes­suno potrà ripa­gare. Otto anni di sof­fe­renze per migliaia di per­sone entrate nel cir­cuito penale e san­zio­na­to­rio, recluse, morte per­fino, a causa del furore ideo­lo­gico delle destre e dell’ignavia del cen­tro­si­ni­stra (solo il mini­stro Paolo Fer­rero, con l’ultimo governo Prodi, tentò inu­til­mente di can­cel­larla), e a tutto bene­fi­cio dei nar­co­traf­fi­canti. La Corte costi­tu­zio­nale ieri ha dichia­rato ille­git­tima la legge 49/2006 «per vio­la­zione dell’art. 77, secondo comma, della Costi­tu­zione, che regola la pro­ce­dura di con­ver­sione dei decreti-legge». Un qua­dro nor­ma­tivo che, come ha già ricor­dato il mani­fe­sto in que­sti giorni, venne intro­dotto for­za­ta­mente — ricor­rendo al voto di fidu­cia — durante l’iter par­la­men­tare di con­ver­sione del decreto sulle Olim­piadi inver­nali di Torino con gli arti­coli 4–bis e 4–vicies ter, dichia­rati inco­sti­tu­zio­nali ieri dagli ermel­lini, e che riscrisse com­ple­ta­mente gli arti­coli 73, 13 e 14 del Testo unico sugli stu­pe­fa­centi, il dpr 309/90. Per entrare nei det­ta­gli biso­gnerà atten­dere le moti­va­zioni della Corte che saranno scritte dal giu­dice rela­tore Marta Car­ta­bia, ma è chiaro fin d’ora che l’equiparazione delle sostanze leg­gere a quelle pesanti, poste in un’unica tabella nella Fini-Giovanardi, e delle con­dotte — la deten­zione per uso per­so­nale assi­mi­lata allo spac­cio – sono ormai carta strac­cia. Per­ché torna a rivi­vere la pre-esistente nor­ma­tiva, la Jervolino-Vassalli emen­data dal refe­ren­dum pro­mosso dai Radi­cali nella pri­ma­vera del 1993, secondo la quale non è puni­bile la deten­zione a scopo di uso per­so­nale, qual­siasi sia il quan­ti­ta­tivo (venne abo­lita la «dose media gior­na­liera» che era la soglia per la con­fi­gu­ra­zione del reato di spac­cio) e per qual­siasi sostanza.  La col­ti­va­zione di mari­juana però resta ancora un reato puni­bile con san­zioni penali ele­vate, per­ché anche per la Jervolino-Vassalli viene equi­pa­rata allo spac­cio. Le pene però sono ridotte da 2 a 6 anni di car­cere (per la Fini-Giovanardi erano da 6 a 22), men­tre per il traf­fico di cocaina, eroina o dro­ghe sin­te­ti­che sono pre­vi­sti dagli 8 ai 20 anni di reclu­sione. Ora si spera che la dif­fe­ren­zia­zione dei reati e delle pene fac­cia tor­nare rapi­da­mente ad un mer­cato sepa­rato tra sostanze leg­gere e pesanti, come era prima del feb­braio 2006. Anche se in Par­la­mento giac­ciono già alcuni dise­gni di legge — in par­ti­co­lare quello del depu­tato di Sel, Daniele Farina, che pre­vede la depe­na­liz­za­zione delle dro­ghe leg­gere, giunto in com­mis­sione Giu­sti­zia — la segre­ta­ria dei Radi­cali ita­liani, Rita Ber­nar­dini, sol­le­cita la lega­liz­za­zione della can­na­bis. «Per quanto mi riguarda, da plu­ri­pre­giu­di­cata come Pan­nella e altri radi­cali, con­ti­nuerò a disob­be­dire fino a che i malati e i con­su­ma­tori saranno costretti dalla legge a rifor­nirsi al mer­cato cri­mi­nale», aggiunge Ber­nar­dini che si è auto denun­ciata a Fog­gia per la col­ti­va­zione di alcune piante di mari­juana senza però aver otte­nuto l’arresto. D’altronde, se Mat­teo Renzi man­tiene la parola — «Lega­liz­zare l’erba? Prima via la Fini-Giovanardi», aveva detto poco più di un mese fa — i tempi sono maturi. Nel Pd, per esem­pio, in molti hanno chie­sto ad Enrico Letta di giu­sti­fi­care la scelta di schie­rare l’avvocatura dello Stato davanti alla Con­sulta a difesa della legge più car­ce­ro­gena di que­sti tempi.  Basti pen­sare infatti che circa il 40% dei dete­nuti, 24.273 per­sone al 31 dicem­bre 2013 sono in car­cere per vio­la­zione della legge inco­sti­tu­zio­nale. Men­tre 8.657 sono in custo­dia cau­te­lare e 59 inter­nate, come risulta dalla rela­zione al Par­la­mento della mini­stra di Giu­sti­zia, Anna­ma­ria Can­cel­lieri. Numeri più o meno sta­bili dal 2007 in poi: secondo i dati del Dap, il picco di dete­nuti per reati legati agli arti­coli 73 e 74 della legge si è avuto nel 2011, con 27.459 reclusi. Anti­gone però stima che attual­mente i car­ce­rati per deten­zione per­so­nale di dro­ghe leg­gere siano circa 10 mila.  Cosa suc­ce­derà a que­sto eser­cito di per­sone? Secondo alcuni giu­ri­sti, come l’avvocato Michele Pas­sione dell’Osservatorio car­cere dell’Unione delle Camere penali ita­liane, non c’è nes­sun auto­ma­ti­smo nell’esecuzione della sen­tenza della Con­sulta, ma i con­dan­nati in vio­la­zione della legge Fini-Giovanardi potreb­bero chie­dere il rical­colo della pena con la nor­ma­tiva pre esi­stente. Non la pensa così l’avvocato Gio­vanni Maria Flick (vedi inter­vi­sta in que­ste pagine). Un lavoro che rica­drebbe sulle spalle dei giu­dici dell’esecuzione, senza dover ricor­rere a un nuovo dibat­ti­mento, ma che comun­que inta­se­rebbe ulte­rior­mente i tri­bu­nali. Ecco per­ché i Radi­cali — e non solo — tor­nano a chie­dere l’amnistia e l’indulto, «ora neces­sari più che mai».




Droga: Pannella, "Renzi? Ha fatto come il Pci con il divorzio..."

(AGI) Roma, 12 feb. 

"Noi Radicali abbiamo raccolto le firme per abrogare con un referendum la legge Fini-Giovanardi, su cui ora e' intervenuta la Corte costituzionale, che pero' ha sollevato soprattutto questioni che non riguardano il merito della normativa". Marco Pannella mette i puntini sulle i e rimprovera "il 'Grande Renzi'" che "invece, ostentatamente, non ha firmato i nostri referendum che avremmo potuto vincere, affermando che e' il Parlamento a dover decidere". E all'attuale segretario Pd tocca questa reprimenda: "Proprio come fece il Pci all'epoca del referendum sul divorzio, perche' per il Pci il referendum era una jattura". Sempre dai microfoni di Radio Radicale, intervistato sulla sentenza con cui la Corte Costituzionale ha bocciato la legge Fini-Giovanardi sulla droga, Pannella ricorda, inoltre, che "tra le firme raccolte dai Radicali sugli ultimi quesiti referendari c'e' stata, invece, anche quella di Silvio Berlusconi". "Nel 1993, quando vinse il nostro referendum sulla legge Jervolino-Vassalli, su cui avevamo raccolto le firme grazie al Coordinamento radicale antiproibizionista, si espressero a favore di un appello per il 'si'' anche personalita' della Lega come Calderoli, per non parlare di esponenti del Partito liberale come Alfredo Biondi e Paolo Battistuzzi. Ora che ci si interroga sulla eventuale 'staffetta' tra Letta e Renzi - e' la considerazione dello storico leader Radicale - c'e' davvero qualcuno in grado di dire quali siano le differenze tra visioni e obiettivi? Come ha detto giustamente il presidente Napolitano, e' il Pd che deve decidere, ma la verita' e' che il confronto e' sul nulla".



Governo: Pannella, direzione Pd e' stata un disastro

Roma, 13 feb. (Adnkronos)

"L'andamento della direzione del Pd costituisce la prova di un disastro: non c'è nulla di quello che, nell'esercizio di supremo garante del diritto e dei diritti nel nostro Paese, il presidente della Repubblica ha indicato non come doveri ma obblighi rispetto ai quali non c'è un solo giorno da perdere". Lo ha detto Marco Pannella a Radio Radicale. "Non c'è in tutto il dibattito un solo accenno a questo, al fatto che il nostro stato è da decenni considerato dalle istanze democratiche internazionali e dalla giurisdizione - ha proseguito Pannella - uno stato tecnicamente in flagranza criminale rispetto a tutto il diritto positivo contemporaneo e della Costituzione italiana".  "E' un disastro (...) c'è un requiem che va registrato, quello che ha recitato il grande maieuta fiorentino, il compagno Matteo Renzi che ha rifiutato la firma ai dodici referendum civili, democratici, dei quali Berlusconi aveva pubblicamente dichiarato, salvo poi il suo partito fotterlo anche lui", conclude Pannella.



Domani (...) presenteremo formale incriminazione dello stato italiano per violazione di tutti i diritti positivi teoricamente vigenti , da quelli internazionale, a quello europeo a quello nazionale”. Lo ha detto questa sera a Radio Radicale Marco Pannella

Sunday 26 January 2014

shulamit aloni 1928 - 2014

.
http://www.nytimes.com/2014/01/25/world/middleeast/shulamit-aloni-outspoken-israeli-lawmaker-dies-at-86.html

Shulamit Aloni, Outspoken Israeli Lawmaker, Dies at 86

JODI RUDOREN
JAN 24, 2014

Shulamit Aloni, a longtime left-wing Israeli minister and Parliament member who was an early champion of civil liberties, challenger of religious hegemony and outspoken opponent of Israel’s occupation of the Palestinian territories, died Friday at her home in Kfar Shmaryahu, a Tel Aviv suburb. She was 86.
One of her sons, Nimrod, said she had not been seriously ill, “just very old.”
Mrs. Aloni, an elected lawmaker for 28 years, was the author of six books, including one of Israel’s earliest texts on civics. She was awarded the prestigious Israel Prize in 2000 “for her struggle to right injustices and for raising the standard of equality.”
In 2008, at age 80, she published  “Israel: Democracy or Ethnocracy?” a harsh assessment of her homeland. She wrote on the cover, “The state is returning to the ghetto, to Orthodox Judaism, and the rule of the fundamentalist rabbinate is becoming more profound.”

Reuven Rivlin, a Parliament member from the conservative Likud Party, described Mrs. Aloni on Friday as “the last politician in her generation who said what she thought.” But her outspokenness also made for problems.


Shulamit Aloni, then education minister, talking to students in 1992. David Rubinger/Time Life Pictures, via Getty Images
In 1992, Prime Minister Yitzhak Rabin rebuked her for questioning the biblical version of Creation and speaking in the same breath of the Hebrew matriarch Rachel and the prostitute Rahav. The next year, after Mrs. Aloni’s challenging of religious political leaders provoked a coalition crisis, Rabin demoted her from education minister to minister of communications and science and technology.
After Baruch Goldstein massacred 29 Muslims at the Tomb of the Patriarchs in 1994, she was among the first to call for the expulsion of hundreds of Jewish settlers from the West Bank city of Hebron. She also said that high school trips to Holocaust sites were turning Israeli youths into xenophobes, and she incited outrage by holding official meetings abroad in nonkosher restaurants.
Former political allies and opponents alike lauded her on Friday as a boundary-breaking pioneer for peace, “a moral compass,” “a special breed,” “an inspiration for all women” and a “pillar of fire.”
“It was impossible not to admire such a combative woman who fought for what she believed in and was prepared to pay the price,” said Geula Cohen, who founded a right-wing faction and frequently faced off with her in Parliament.
Yossi Sarid, who in 1996 successfully challenged Mrs. Aloni for leadership of the far-left Meretz Party, called her “a phenomenon” who feared “absolutely nothing.”
“How did we first become acquainted with civil rights? How did we first discover the occupation?” Mr. Sarid, now a political analyst, asked rhetorically Friday morning on Israel Radio. “She wanted to change the national and social agenda, and she did so, on her own, by virtue of her own capabilities, and attained great and unparalleled achievements.”
Although some sources say she was 85, her son Nimrod said she was 86 and was born in December 1927. Born Shulamit Adler in Tel Aviv to Polish immigrant parents, she fought in Israel’s War of Independence in 1948.
She started her political career with the Labor-Alignment faction, then helped create the Citizens’ Rights Movement and, later, Meretz. She was married for 36 years to Reuven Aloni, who died in 1988. She is survived by their three sons, eight grandchildren and two great-grandchildren.
Her death was a reminder of the decline of the left among Jews in Israel. Labor’s last prime minister was Ehud Barak in 2001, and Labor and Meretz combined hold 21 of Parliament’s 120 seats today. When Mrs. Aloni left elected office, they had 56.
“The pillar of fire has been extinguished,” the advocacy group Peace Now lamented in a statement.